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LA SANTÉ AU TRAVAIL DES ENSEIGNANT.E.S FRANÇAIS.E.S DU PREMIER DEGRÉ

AUTHORS

  • Pasquier Aurélie
  • Bréjard Vincent
  • Tavani Jean-Louis
  • Lo Monaco Grégory

KEYWORDS

  • Santé - travail
  • Représentations sociales
  • État émotionnel
  • Enseignants - France
  • Premier degré
  • Anxiété
  • Dépression
  • Document type

    Journal articles

    Abstract

    Appréhender la santé au travail des enseignant.e.s amène à évaluer la façon dont ils ou elles vivent leur métier. De nombreuses enquêtes confirment la pénibilité objective et subjective de la profession d’enseignante et ses retombées sur la santé physique et mentale. Le burnout est le phénomène souvent investigué alors que sa définition ne fait pas consensus et qu’il ne constitue pas une entité médicale reconnue, contrairement aux troubles dépressifs et de l’adaptation. L’objectif poursuivi dans cette étude a été de tenter de comprendre la manière dont la vision du métier est construite en fonction des contextes dans lesquels il s’exerce (e.g., type de classe, localisation géographique du lieu de travail, etc.), et des liens de cette vision avec l’état émotionnel des enseignant.e.s. Pour ce faire, les représentations sociales du métier enseignant, de ses freins et de ses leviers, ont été évaluées au moyen d’une méthode d’association verbales. L’échelle HAD (Hospital Anxiety Depression scale) a permis d’évaluer les niveaux d’anxiété et de dépression des participant.e.s à l’enquête, soit environ cent enseignants. De par le croisement d’indices de fréquence d’association et d’importance accordée, les résultats montrent que, pour la majorité de ces enseignant.e.s, leur métier représente d’abord une passion pour l’enseignement et la transmission dans le rapport à l’élève où les qualités de l’enseignant.e, sa pédagogie et ses facultés d’adaptation sont nécessaires. Enfin, cet enrichissement et cet épanouissement semblent d’ailleurs être perçus comme plus importants à leurs yeux que la surcharge de travail et l’épuisement qu’il suscite. Les résultats mettent également en évidence que le niveau de dépression est associé à des éléments de la représentation des leviers du métier bien différents de ceux liés aux scores d’anxiété, ce qui plaide pour une appréhension en termes de profils de fonctionnement émotionnel distincts.

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